Après un long trajet... Enfin du repos!

Le métro tremblait légèrement en avançant. Alyss, quand à elle, avait la chance d'être assise. Ses long cheveux blanc étaint lachés et trainaient sur la banquette. Les yeux fermés, elle se demandait ce que fesais sa mère, en ce moment, pendant qu'elle partait vers une prestigieuse école de musique, de chant et de danse. La jeune fille fut un peu secouée quand le transport souterrain s'arrêta sa course. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il arrivait. Voyant que les passagers se levaient, elle prit sa valise et se dirigea vers la sortie à son tour. N'étant allée que deux fois dans le métro quand elle avait quatre ans, la jeune fille ne se souvenait pas de grand-chose. Elle regarda longuement le plan et trouva enfin la sortie. Dehors, une fine couche de neige recouvrait le sol pavé et quelques flocons se faisaient apercevoir dans le pâle ciel gris. Malgré cela, les passants regardaient plutôt la tenue d'Alyss, en fait. Vêtue d'une grande robe blanche (celle de mon avatar) avec des reflets bleus glacés, une écharpe blanche attachée à son cou et de fines bottes couleur neige à ses pieds et ses jambes, sans parler de ses longs cheveux blancs eux aussi, trainant à terre, elle avait vraiment sans le vouloir le don de se faire remarquer. Mais Alyss s'en fichait, tout ce qui l'importait, c'était de trouver l'école sans être en retard. Elle trouva un panneau avec un plan dessus. Elle remarqua qu'elle était toute proche et qu'elle avait une dizaine de minutes d'avance. Mais elle laissa libre court à sa joie et se mit à courir jusqu'à sa nouvelle école. Malgré la neige, elle ne faisait aucun bruit de pas sur le sol gelé. Elle était heureuse, dépassant les gens, passant entre les voitures. Elle finit par arriver devant un grand batiment. C'est là qu'elle allait se perfectionner. Elle s'avança et entra à l'intérieur. Il y fesait plus chaud. Elle se retrouva dasn le hall d'entrée. Elle alla prendre une tonne de paperasse, son numéro de chambre et ses clés, de chambres justement. Se dirigeant dans les couloirs, elle se rendit soudain compte qu'elle était perdue. Elle chercha, jusqu'à trouver la bonne chmabre. Elle ouvrit discrètement la porte et trouva la pièce vide. Elle regarda la chambre. Quatre lits s'y trouvaient, dont un déjà occupé, d'ailleurs. Elle monta sur l'échelle et grimpa sur le lit. Elle s'allonga sur le matelas et fermit les yeux. Elle dû dormir un bon bout de temps, car quand elle rouvrit les yeux et qu'elle regarda la fenêtre, la nuit était tombée. Je me releva à demi, avant de bondir à moitié en entendant la poignée de porte tourner. Une jeune fille entra et Alyss dit:

Je venait enfin de trouver sa chambre ! Je posai mes valises, et ne m'occupa pas de les déballer, mais me jeta littéralement sur le lit. Je pensai à ces deux rencontres que je venais de faire. Assez bizarres, non étrange. Alors que je rêvais les yeux grands ouverts, une silhouette vêtue d'une robe blanche grimpa sur le lit du dessus. Je sortis de mon lit, et regarda l'inconnue. De longs cheveux blancs, et elle s'était déjà endormi. Je m'éclipsai hors de ma chambre, et décida d'aller faire un tour, afin de mieux découvrir l'école. Je restai environ une heure dehors, puis retournai dans la chambre. Lorsque je rentre, elle venait de se réveiller, et me salua.

- 'Lut ! T'as bien dormi ?

Je n'attends pas sa réponse, et commence à ranger mes affaires.

Alyss dormait profondément. Elle rêvait de sa vie passée, de sa mère, d'elle petite...
Elle ouvrit les yeux vivement, encore groggy de sommeil. Où était-elle? Ah oui, elle était dans sa nouvelle école. Elle cligna les paupières et se redressa. La jeune fille prit le temps de regarder autour d'elle.
Un bruit attira son attention. Une jeune fille aux cheveux roses et aux iris marron clairs était entrée dans la chambre. Ce devait être elle, sa colocataire. Alyss la salua d'un air encore endormie et elle lui répondit, avant de commencer à ranger ses affaires:

-'Lut ! T'as bien dormi ?
Le temps d'enregistrer la question, la blandinette descendit de son lit, refis ses deux tresses, s'arrangea sa coiffure -elle détestait être décoiffé, question d'habitude- et répondit enfin:
-Oui, même si je ne suis pas vraiment habituée à quitter la maison.
Elle se pencha pour ranger ses affaires. Un long silence tomba entre les deux jeunes filles, jusqu'à ce qu'Alyss reprenne la parole, aussi posément que d'habitude:
-Comment t'appelles-tu?